08 février 2007

la voie (the rail)




Prise le 21 janvier à 10H

Il est des lignes où le TGV fonce à 300 à l'heure.
Ici, lorsque le train est passé, roulant au pas, je me suis un peu écarté de la voie, et nous avons pris le temps de nous saluer, moi et le conducteur.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben alors comment ça se fait, cergie m'a dit qu'elle a commenté et son commentaire il est plus là, il est monté dans le train alors qu'il est plus là ? Ah la la ! N'importe quoi !

Cergie a dit…

Ces deux lignes cheminent de conserve, la ligne de chemin de fer et les lignes électriques en profitant de la même tranchée ds le paysage
La perspective fausse les distances : les poteaux ne sont pas autant rapprochés et en même temps elle conserve les hauteurs alors on a l'impression que les fils st très avachis. C'est donc une question de géométrie. J'ajoute que deux droites parallèles se rencontrent à l'infini. Donc si on allait à l'infini comme on va au pied de l'arc en ciel, ces deux lignes forcément se croisent
La lumière gaine les fils c'est normal, l'énergie est dedans. Elle chaperonne les rails car les rails guident au dessus.
Alors finalement ta photo n'est qu'une question mathématique, et ben j'aime les maths comme ça.
Les herbes roussies c'est des sciences naturelle ainsi que la brume.
Tous les petits détails à commencer par les isolants en verre (y en a qui font collec mais pas moi, je fais juste collec de vieilles bouteilles pour conserver son sirop de racine de bouillon blanc) c'est de la technologie industrielle.

Tout ça, ça fait du beau
Parce qu'il n' y a pas que le photographe et l'appareil photo, qui sont nécessaire pour avoir une bonne photo, il faut tout le reste.

T'y as pas gagné dans cette histoire de commentaire évaporé car j'ai fait plus long et il va falloir que tu lises tout ça en rentrant fourbu de ouikend
Par contre moi j'ai à peine jardiné alors je suis en pleine forme

Chamamy a dit…

Pourquoi y a-t-il toujours de la brume chez toi ça fait de belles photos....
Ces silhouettes dégingandées aux boucles d'oreille clinquantes font merveille,et si on imagine le roulement d'un train....c'est encore mieux.
Et je pense au halètement des locomotives à vapeur de ma petite enfance quand j'arrivais toute machurée de noir chez mes grand parents,épuisée par le long voyage et les hurlements de la machine dans les tunnels....

Marguerite a dit…

J'ai des souvenirs de lignes tranquilles, moi aussi. Je n’avais pas huit ans. Nous allions nous promener à Abidjan le long de la RAN (Réseau Abidjan Niger) qui passait près de notre immeuble de logement de fonction dans la capitale. Un nom pompeux pour un trafic épisodique aléatoire.
Mon école primaire était l’école de la RAN

Nathalie H.D. a dit…

Extraordinaire, ce récit de salut au conducteur ! Extraordinaire aussi cet art de faire du beau avec une simple ligne de chemin de fer... Bravo.

Maxime a dit…

Cergie : la prochaine fois que je prends le train, rappelles-moi de descendre avant l'infini, je ne tiens pas à finir dans un déraillement !

Chamamy : Ah, toi aussi, tu vois de la brume ! Comme je fais la plupart de mes photos en début de matinée, je pensais que c'était juste parce que je n'étais pas tout à fait réveillé...

Marguerite : Il y avait aussi un chemin de fer en Haïti, mais je ne l'ai jamais connu en fonctionnement... Et la ligne ne faisait pas plus d'une cinquantaine de km...

Nathalie : j'imagine que l'on ne peut guère envisager de faire Perth-Sidney au rythme de ce petit train de campagne. Ou alors il faut être très patient. Sinon, comme je le dis par ailleurs, j'aime bien construire des paysages avec des "bouts de ficelle".

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