03 avril 2007

entre-deux (in between)




Prise le 1er avril à 9H35

Quelques maisons groupées autour de leur clocher. Sans doute un archétype de la ruralité française dans ce qu'elle a de pire et de meilleur. Le paysage hésite encore entre l'hiver et le printemps, entre le brun et le vert.

10 commentaires:

hpy a dit…

Ils sont souvent/parfois beaux, ces petits villages, mais lorsqu'il n'y a plus rien, plus d'épicerie, plus de boulangerie, plus de bistrot et que même l'église est fermée à clé, je pense que ça doit être assez morne d'y habiter, au moins pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude.
Et finalement ce n'est pas très écologique non plus, car il faut prendre la voiture à tout moment. Pour acheter son pain, pour acheter son steak frites, pour aller bosser, et même pour aller boire un coup.

Anonyme a dit…

superbes paysages. effectivment je comprends mieux le coup du vélo qui reste au garage ....
hpy a raison ; j'ai habité longtemps un de ces villages et finalement je ne marchais plus je faisais tout en voiture.
mais quelle belle composition ; tout respire l'équilibre et la sérénité.

Chamamy a dit…

Moi cette photo me rend triste aujourd'hui....
Faut que je m'interroge,peut-être que la photo précédente y est pour quelque chose...
ou bien c'est une impression d'enfermement,de repli
Je reviendrai pour voir si j'éprouve la même chose un peu plus tard

Loes & Ronald a dit…

Typical French little village... as I remember them...
Very nice, superbly shot!

Maxime a dit…

HPY : c'est un peu ce que j'avais en tête en prenant cette photo, en choisissant d'isoler le village derrière la ligne des bouleaux.
Toutefois, l'église n'était pas fermée à clef; elles le sont rarement dans la région, et, du reste, c'était dimanche.

Catherine : Difficile aujourd'hui en effet de vivre à la campagne sans voiture. Mais je me demande si ce n'est pas simplement la voiture qui en est la cause : beaucoup d'habitants de banlieue ont chaque jour une heure de transport pour aller au travail; plus de temps qu'il n'en faut, en marchant bien, pour aller du village au bourg voisin, ou en car, pour rejoindre la ville à 30 km.

Chamamy : pas la peine de revenir, c'est exactement ce que j'avais en tête en prenant la photo ! Je prends donc ta remarque pour un compliment.

Hi, Ronald; I'ts just a place among many others very similars, and it is actualy typical. The way I see it is as a fine place to look at, but not necessary a fine one to live in.

Jean a dit…

Un beau , un vrai village où la vie est authentique !

Chamamy a dit…

Bon,puisque c'est comme ça je ne fais que passer ;)

Nathalie H.D. a dit…

Je ressens la même chose ici que Chamamy, ce mélange de Trénet, 'douce France, le pays de mon enfance', et de rejet. Trop petit, trop humide, trop fermé, trop de morne hiver.

Merci Maxime de l'avoir à la fois fort bien dit et fort bien montré.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Marguerite a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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