La cage - the cage
Prise le 24 février à 9H15 vers Saint-Cyprien
Deux fois par an, c'est la même chose ; d'abord, des appels dans le ciel, puis, le premier qui les voit crie "les grues, les grues !". Peut importe qu'elles viennent du sud ou qu'elles y repartent, on ressent la même chose: à la fois la joie et une profonde nostalgie. Elles, libres, et nous, pris dans la cage.
Twice a year the same thing happens ; first, the calls in the sky, then the one who sees them shouts "cranes, cranes !". No matter they come from the south or go backwards, we feel in the same mood: alltogether joy and deep nostalgia. Them, free, and us trapped in the cage.
21 commentaires:
Si tu savais combien de souvenirs j'ai sur ce pont qui enjambe la Dordogne. Étant gamin, j'allais très souvent au camping d'à côté qui avait une guinguette. C'était le rendez-vous des mômes en été, une glace et des parties de pétanque. La belle vie quoi.
Un beau vol de grues au-dessus d'un pont qui rappelle des souvenirs à Vincent.
Ta cage est ouverte au fond (t'as peut-être pas assez regardé :D)
Quand aux grues, finalement, je ne les trouve pas si libres que ça : comme de nombreux oiseaux migrateurs, elles semblent empêtrées dans un tunnel invisible qui ne leur permet que de faire le même sempiternel trajet en aller et retour.
Nous, nous avons su nous disséminer partout sur la Terre, dans l'ordre de la nécessité au début, puis suivant nos caprices, nos délires d'explorateurs... Nous avons aussi visité les océans et commençons à visiter l'espace. C'est pas mal quand-même pour des "encagés" ^^
Sinon, j'aime beaucoup ces vieilles armatures métallique. On s'y sent facilement chez soi, même sans toit véritable. Tranquille,en sécurité...
Exceptionnel!!!La photo avec la légende qui va bien!
Comment as tu être au bon endroit à ce moment là??? :))
Que dire après les grues et les lièvres, les chatons et les petits loups? Qu'on peut s'évader en courant très vite, et espérer laisser tous ces animaux derrière. Mais ils reviendront, plus tard, quand nous ne nous y attendrons plus du tout.
On peut aussi enjamber la balustrade et se jeter dans l'eau. Ou à l'eau.
Superbe, et à la fois angoissante ta photo ... je ne saurai pas l'expliquer ... Etrange !!
Bisousssss
Adré
Ah j'aime la contre-analyse de Jean. Merci de ne pas nous avoir laissé enfermer dans ce pont rouillé -à droite, à gauche, devant, derrière, nous sommes LIBRES (enfin... vos papiers s'il vous plait!)
un pont bien inquiétant par son état et les grues ont bien de la chance de passer dessus , mais très au-dessus!
bonjour tu fais des très belles photographies.. moi je débute mon blogspot je suis aussi une passionnée de photo si tu sais visiter mon site et me dire ce que tu en penses. merci.
www.dutrieuxnadege.blogspot.com
Tu as ouvert la cage aux oiseaux, comme le fait remarquer Jean. Une excellente idée.
J’espère que ce pont, bien rouillé, ne va pas tomber (en ruines) !
On passe encore en voiture, en vélo, à pieds… ? … ou il faut voler ou nager pour passer la Dordogne ?
On sait vers ou ils vont ces cigognes ? Vers le pays de Selma Lagerlöf ?
Peter, les grues ne sont pas des cigognes mais oui, elles vont bien en Suède. Les as-tu vues là-bas quand tu étais petit ?
Maxime, merci de ta visite. Je connais bien ma chance, que mon voisin soit bon violoniste. Ma maman jouait du violon quand j'étais petite et je détestais ses répétitions. Je fermais toutes les portes entre elle et moi tellement ça m'insupportait ! Maintenant elle est passée au chant, et ma foi ça va beaucoup mieux (et puis je suis partie vivre ailleurs ;-)
superbe ligne de fuite vers l'autre rive : si les grues partent dans un sens, nous nous allons dans un autre.
la matière de ton pont est superbe, quasi palpable.J'aime cette idée de passage, de frontière à traverser.
Merci Nathalie de m'avoir corrigé!! (Non, je n'ai jamais vu en Suède, je crois qu'il y très peu et surtout dans l'extrème sud du pays.)
Je pense que vous avez raison. Un commentaire tient beaucoup à l'état d'esprit du momment. Ce n'est pas une cage, mais une passerelle, qui relie deux rives. Un passage, comme le passage des grues.
Il est aujourd'hui fermé aux automobiles, et ne sert que pour les piétons et les cyclistes; cette passerelle, si commode, est très appréciée par les gens du coin (comme Vincent).
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