23 juillet 2008

Un autre monde 3 - an other world #3




Prise le 14 juillet à 9H45 à Saint-Laurent les Eglises

Nous n'irons plus au bois, au fond de la vallée; La fée électricité a jeté sa malédiction. Elle l'a dépouillé de ses feuilles comme de ses oiseaux et il reste figé dans un hiver éternel, même au plus fort de l'été. Dorénavant, seuls des chevennes craintifs et des carpes pensives déambulent entre ses branches dénudées.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Un paysage de désolation...Tout y est, la brume, les fils perlés d'eau accrochés aux branches carbonisées,la terre aride... Bien triste paysage mais la photo est somptueuse!

PeterParis a dit…

Je viens de passer quelques jours près de Limoges. J’ai vu des beaux paysages, mais jamais aussi beaux que sur tes photos ! Il faudrait peut-être que me réveilles plus tôt ?

Anonyme a dit…

Superbe, surtout en N/B.
Bravo.
Yvon.

Algoine a dit…

Après la science fiction, l'aventure préhistorique.
On dirait vraiment un désert après le mort des dinosaures ; les premiers hommes croisent les restes d'effroyables bêtes inconnues. Ces cadavres, ces squelettes gigantesques donneront naissance à de nombreuses légendes que les futures multiples cultures éroderont, chacune à sa guise.
Ici, à gauche au premier plan, les restes d'un cerf géant ? Un Cernunos décédé, ou un Pan déjà mort avant que on ne l'annonce à la face du monde...
Ou le corps inerte d'un arbre trop effrayant pour que nos ancêtres osent l'approcher de trop près, préférant se fier à leur débordante imagination plutôt qu'à leur vue basse :D

hpy a dit…

Le vieux cerf est tombé!

Cergie a dit…

"Limon" donc j’ai dit
Comme la manne que le Nil laisse et que l’agriculteur attend.
Il ne faudrait guère de temps pour qu’ici une grasse prairie s’étende, remember le Miror Lake (-meadow).
L’eau et le feu...
On pourrait en dire, d’ailleurs ces tons rappellent une photo d’espoir que je reposterai pour toi sur Passerelle lorsque j’en aurai le temps.
Le temps.

Du temps je n’en ai guère en ce moment.
Et comme Peter je vais passer au nombril du monde ; Limoges, donc :
Dimanche en descendant vers Bergerac, en coup de vent.
Jeudi nous nous y arrêterons, nous visiterons une œuvre d'un paysagiste avec lui.

"Paysagiste" ne veut pas dire peintre de paysages.

En cet endroit, ton grand lac de barrage ne semble guère profond. Il aurait la honte de se comparer avec le vertigineux lac de Pannecière dans le Morvan

Anonyme a dit…

Une bien agréable balade sur votre blog...je fais une pause sur ce superbe paysage et poursuie ma route... Bravo pour toutes ces belles images pleine de poésie, de diversité, et de sensibilité.

Livres disponibles :
Paysages Limousins | Matière à réflexion | Lieux communs | Domaines publics

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