04 septembre 2008

Lieu commun - common place




Prise le 30 aout à 8H à Saint-Laurent-les-Eglises
Il y a des lieux que l'on ne remarque plus, tellement ils sont devenus familiers. Je traverse celui-ci depuis bientôt trente ans, plusieurs fois par semaine. Je l'ai connu en terres labourées, puis planté de pommiers; il est aujourd'hui en pâtures. C'est un petit bout tout à fait commun de la campagne Limousine, mais il ne veut pas se détacher de moi, comme un chewing-gum collé à ma semelle.

14 commentaires:

Algoine a dit…

C'est une photo à humeurs plurielles : le premier plan fait abandonné, mais derrière on dirait un joli paysage pour hobbits :)

Cergie a dit…

Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
Mon jardin ce n'est pas un jardin, c'est la plaine
Mon chemin ce n'est pas un chemin, c'est la neige
Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
........................
Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'envers
D'un pays qui n'était ni pays ni patrie
Ma chanson ce n'est pas une chanson, c'est ma vie
C'est pour toi que je veux posséder mes hivers

-Gilles VIGNEAUT-

Ce message me fait penser à cette chanson. Il suffit de remplacer des mots. Pour toi, brume au lieu de neige. Vals au lieu de plaine par exemple.
Pour moi qui ai si souvent déménagé qui suis née en Asie ai passé ma vie en Afrique noire et en France, je dirais que mon pays c’est le vert et la forêt. J’aime la dernière strophe.
Mon pays c’est exactement un pays qui n’est ni pays ni patrie à condition d’y être avec les miens avec s'il est possible le vert et la forêt.

Cergie a dit…

Tu l’as vu changer ce lieu, oui. Peut être as-tu vu arriver il y a trente ans ce râtelier, tu as vu pousser ces arbres c’est sûr. Le relief est le même. L’occupation du sol renouvelée. Les années ont passé, tu as changé aussi imperceptiblement.
Les années passent, les jours passent, les heures passent. Et parfois, comme ce 30 août, ce n’est pas le soleil qui fait se lever le jour en chassant la brume, c’est le ciel qui montant de la terre et haussant du col l’écume des nuages fait venir une belle journée de fin d’été.

PeterParis a dit…

Finalement les paysages changent, non seulement avec les saisons !

Anonyme a dit…

C'est beau, quand ça vallonne vert.
C'est vert, quand ça vallonne doux.

Claire D

Algoine a dit…

oui mais ça vallonne surtout après les piquet ; comme si le premier plan était devenu inerte, tandis que derrière, la terre demeurait encore sauvage, mouvante, libre.
cette terre incite au voyage, à passer de l'autre côté de la barrière qui jusque là délimitait le quotidien.
Rajoutez une montagne (ou une colinne boisée ?) et vous vous retrouvez dans la triste histoire de blanchette ! :D

Anonyme a dit…

jolie composition pour une photo qui s'offre au regard avec les courbes du boccage et les différents plans.C'est très très beau.
LR

irene belloni a dit…

des photos mais quelles photos simplement merci

Thérèse a dit…

Même le ciel s'efface légèrement pour laisser place au paysage...

Mireille a dit…

Cela pourrait être aussi la chanson de Jean Ferrat....En tout cas merci de cet instant choisi et sublimé par une si douce lumière...

Maxime a dit…

Merci à tous de vos commentaires. Je ne peux faire actuellement que de brèves incursions sur internet, car je suis toujours dans mes quartiers d'été, à la campagne. (Il y a actuellement une belle poussée de chanterelles).

Dominique a dit…

Très belle lumière du soir.

Anonyme a dit…

Les endroits que l'on voit au quotidien sont les plus magiques, on apprécie l'évolution au fil des saisons. Souvent s'y rattache aussi une mélodie, une voix un sourire ou encore des larmes...Ce sont nos endroits qu'on aime tant. Et franchement là, je voudrais bien qu'il soit un peu à moi aussi!

irene belloni a dit…

veinard

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