04 juillet 2006

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[Paunat (dordogne)] le bois raconte (the wood tells)


Le mécréant que je suis ne peut que s'incliner devant l'inspiration de l'artiste anonyme (et certainement dévot) qui a sculpté ce visage apaisé, laissant aux veines du bois le soin de représenter la souffrance et les blessures.

The non-believer that I am can only incline himself in front of the inspiration of the anonymous artist (and certainly pious person) who carved this peacefull face, leaving to the veins of the wood the burden of telling the suffering and the wounds.

3 commentaires:

Cergie a dit…

Quel peut être ce bois si chaud ? Je pense à la loupe d'orme ou de noyer...
Mon père a fait faire au Vietnam, pour le ramener à sa vieille maman,un gisant en pied. Taille réelle. Dans un bois exotique si dur que les sculpteurs français sont incapables de le travailler. Les vietnamiens ont eux la patience et le savoir. Ce gisant est chez moi et je ne sais qu'en faire...

Maxime a dit…

J'aurais pensé à du merisier, mais c'est vrai que les veines rappellent plutôt le noyer.
Quand à ton histoire, elle est proprement extraordinaire et me rappelle la fameuse question "comment se débarasser du corps ?"

Cergie a dit…

Finalement je crois que je vais le sortir du garage où il croupit et le ramener à l'intérieur de la maison. Coincé à coté de la bonnetière, il ne sera pas trop visible. Il n'est pas moche, il fait juste peur aux gosses et il me parlera de mon père.

Ce bois me paraît bien rouge pour être du merisier.
Merci de m'avoir répondu.

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