04 décembre 2006

Les fileuses



Juste deux personnages debout en haut de la colline, soutenant leur fardeau.

Just two characters on the top of the hill, holding up their burden

4 commentaires:

Marguerite a dit…

Toujours cette petite poudre d'or saupoudrée, presqu'imperceptible, Une traînée acrochée aux cables, posée telle des étourneaux
J'aime que les silhouettes soient sur le coté, elles regardent devant elles, si tant est qu'on puisse imaginer qu'elles ont une face et un pile
D'aucuns diront: quelle horreur cela enlaidit le paysage, les même ne peuvent se passer de leur ordi, leur frigo, leur confort moderne
Oui, on pourrait enterrer, mais à quel coût ?
Moi j'aime voir ces marcheurs immobiles J'aime qu'ils montrent leur structure d'acier, lire les lois de la résistance des matériaux ainsi démontrées

J'AIME, tout simplement

Cergie a dit…

Ce qu'elle te dit pas luce mag, c'est que cela lui rappelle un joli jeune homme qui lui faisait la cour
C'était un de ses "vénérables anciens", un "vieux" de deuxième année, quand elle a commencé archi.
Il était toujours obligeant, courtois, il la trimballait dans sa 2CV. Et il l'invitait à dîner chez ses parents, près du café "l'excelsior", gloire art nouveau près de la gare à nancy.
Les deux pères avaient la même profession. Eaux et forêts. Sa soeur s'était mariée à 20 ans.
Ils ont étudié les pylones électriques, et il l'emmenait dans sa 2CV et ils ont fait une photo en contre jour: lui auréolé de boucles (blond aux yeux bleus), elle toute petite à coté, un squelette métallique en arrière plan.
La photo, luce mag l'a égarée, ou plutôt elle est partie toute seule, comme l'arbre de lune: elle était quelque part et un jour elle n'y a plus été.
Elle a pas du supporter que cette andouille de luce mag ne veuille pas se marier à 20 ans et commencer une famille à 21.
Le jeune homme est parti finir ses études d'archi à Paris.

Cergie a dit…

Voilà la preuve que luce mag elle aime ces CARCASSES

Cergie a dit…

Peut-être elle devrait cadrer plus serré, non ?

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