Une touche de couleur (a bit of color)
Prise le 28 janvier à 8H30
Je ne suis jmais totalement réveillé avant d'avoir pris mon petit déjeuner. Or, tous les dimanches matin, la première chose que je fais en sortant du lit, c'est aller acheter le pain et les croissants au bourg voisin. En revoyant cette photo, j'ai du mal a décider si elle a été prise dans la réalité, ou dans la poursuite de mon rêve de la nuit.
8 commentaires:
NON !
La première chose que tu fais est de vérifier que Marie n’a pas écrasé l’appareil photo que tu coinces entre vous deux comme un bébé qui ne fait pas encore ses nuits
La deuxième est d’enfiler la courroie à ton cou
La troisième seulement d’aller chercher les croissants
Et le problème est que tu n’as plus de main pour porter le sac de croissants alors tu es obligé de le mettre dans la petite carriole que tu traînes toujours derrière toi et où il y a tout ton fourbi pour la photo, mais aussi les bottes, la flasque de gnôle, etc… etc…
Ah ! Cette personne qui s'avance d'un pas décidé vers toi !
Ses bottines fourrées délicieuses, son écharpe douillette, son sac en papier contenant des petits gâteaux, et peut être son porte monnaie à fermoir à la main
Quel beau cadeau t'ont fait là la brume et le petit matin !
Le réverbère complice a cligné de l'oeil, c'est pour cela qu'il n'y a plus qu'une lanterne d'allumée
Mais c'est bien la lueur de deux lanternes qui a éclairé la brume sinon comment peux tu expliquer qu'elle soit si joliment dorée ?
Courir le ventre vide peut amener des hallucinations comme voir devant soi l'objet de ses désirs,je parle d'une baguette de pain et d'un petit sac de viennoiseries,bien sûr!
Lumière irréelle et réveil voluptueux pourquoi quitter sa couette et courir les chemins?
Et tu t'es retrouvé en pyjama....dans la boulangerie?
P'tit Loup:
Bonne nouvelle, le bébé fait maintenant ses nuits ; il est aujourd'hui assez grand pour dormir au salon. Et j'ai peur que tu ne confondes le chat européen avec le Saint-Bernard : la flasque de gnole, c'est le Saint Bernard. Par contre les bottes, depuis Charles Perrault, c'est bien le chat.
Cergie:
Comme tu le sais, le matin, la brume et moi avons depuis longtemps un petit arrangement. Par contre, les lampadaires ne sont pas au courant : il a fallu casser les ampoules de trop avec un lance-pierre !
Chamamy :
En pyjama, par le temps qu'il fait, cela ne risque pas trop de m'arriver. Par contre, en pantoufles, oui !
Cha-rivari :
Cette silhouette me dit surtout que je dois me hâter, car à la campagne, que ce soit semaine ou dimanche, mon boulanger fait toujours le même nombre de croissants - et il se pourait bien qu'elle emporte les derniers !
Ces lampadaires ronds, il y a les mêmes à La Clusaz où j'étais à Noel... j'adore cette lumière et la vie mise par le marcheur à droite.
C'est l'hiver, le mystère rôde, est-ce Mr.Hyde qui cherche sa victime?
J'ai tout de suite pensé à W.Wilkie Collins (1824-1889), auteur anglais contemporain de C.Dickens (ami puis rival), qui dissèque la société victorienne en des intrigues policières implacables (aux rebondissements souvent peu plausibles, mais l'important est de ne pouvoir lâcher le livre!).
Il a écrit, entre bien d'autres, "La femme en blanc".
Ici, je verrais bien "L'homme en noir", errant dans la brume hivernale...
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