Piège (trap)
Prise le 20 février à 10H15
Couvre-moi, dit l'enclos à la vague. Et la mer le recouvre. Libère-moi maintenant, dit l'enclos, et la marée se retire. Et les poissons ne reconnaissent plus cet univers clos et étale, qui petit à petit se rétrécit par le haut.
La marée est venue puis repartie, laissant son tribut argenté qu'il n'y a plus qu'à ramasser frétillant sur le sable.
Ainsi fonctionnèrent dès le moyen-age les écluses à poissons.
Il y eut jadis des pêches miraculeuses - on parle de plusieurs tonnes de poissons pour une même écluse en une seule marée, au début du siècle (le 20ème).
Mais que penser de cette mer, qui chaque fois se fait avoir, et recommence quand même ?
4 commentaires:
Bon... Puisque personne ne veut mettre de commentaire, musique :
http://dylanhearsawho.com/
Incroyable, j'en ai la chair de poule !
C'est comme découvrir une porte qui ouvre sur le passé ou un monde parallèle qui aurait pu être. Et un brutal retour en adolescence.
Inédit ou parodie ? Peu importe. (le 2 mars dernier, c'était le 103ème anniversaire de Theodor Seuss Geisel).
Si c'est une parodie, alors je ne serais qu'a moitié surpris qu'elle soit de Dylan lui-même, avec son bizarre sens de l'humour...
le lien direct
Je sens que je vais écouter ça en boucle pendant plusieurs heures.
L’homme a toujours été ingénieux. : écluses à poissons, marais salants, moulins à marée. La mer a toujours été généreuse. Depuis la nuit des temps ça s’est bien passé. Tant que l’homme a eu la connaissance et le respect de la mer…
(Et comme la mer je me retire te laissant en tête à tête avec ton ami christian)
Il n'y a pas là que de l'ingéniosité et le respect du milieu; il y a un énorme travail à l'origine et, par la suite, une persévérance sans faille dans l'entretien de l'ouvrage, soumis à la violence des marées.
Tour comme celle de la terre, la générosité de la mer n'est que la rémunération, parfois bien chiche, d'un lourd travail.
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