10 avril 2007

Les prunelliers (The blackthorns)




Prise le 8 avril à 10H15

Voici mon Irlande et mes Vosges, et entre le vert et le bleu, ce lieu incertain teinté de mauve par les frondaisons des bouleaux qui bientôt s'habilleront de vert tendre. Le long du sentier, les pruneliers, en procession de communiants, gardent la lisière entre les mondes.

5 commentaires:

Chamamy a dit…

Féerique!
Avec la légende je ne peux qu'admirer :))

hpy a dit…

On n'a pas besoin de voyager pour voir du pays - des pays. Il suffit d'ouvrir les yeux et de s'imaginer ailleurs. Mais pourquoi aller ailleurs, alors qu'on est si bien ailleurs chez soi.

Nathalie H.D. a dit…

C'est une photo qui vit par ses lignes mais aussi complètement par ses couleurs.

Le vert intense du printemps, la ligne bleu 'des Vosges', et cette éclosion blanche qui appelle l'oeil et qui éveille l'imagination.

L'imagination qui voit ici le printemps en marche, avec bonheur.

Cergie a dit…

Une photo très fraîche dans tous les sens du terme
La fraîcheur des herbes poussantes
La fraîcheur que l’on voit, sent monter du sol avec la brume du matin que le soleil va tenter d’atténuer. Ce soleil à la présence soulignée de l’ombre horizontale

Je dis partout que je suis partie loin du blog pendant dix jours, ce n’est pas tout à fait vrai. Je t’ai emmené avec moi. J’ai pris en roulant beaucoup de photos avec mon simple regard.... Lorsque nous avons traversé la Franche Comté et ses étendues de blé en herbe si vert du même vert que celui-ci. Mais la Franche comté est un plateau où le regard n’a rien pour l’arrêter. Un regard doit avoir des bornes où se poser. Les ballons des Vosges ou les collines du Limousin Deux rangée de peupliers le long d’un canal. Les bordures de haies libres le long de l’autoroute du retour dont je me repais en ce moment des merisiers et autres aubépines, ces simples fleurs blanches qui parlent si bien du printemps.

Les Hautes Vosges en ce moment sont encore loin d’avoir ces verts triomphants. Elles sortent à peine des neiges du printemps.

J'aime les deux maisons sentinelles de la colline. Elles sont trahies par le soleil qui y miroite Elles nous regardent les regarder.

Maxime a dit…

Chamamy : J'ai manqué la fée, qui voletait de fleur en fleur, mais en regardant bien, on peut voir les étoiles qu'elle a laissées.

HPY : c'est bien ce que je crois : il suffit d'un nuage ou d'un rayon de soleil pour re-dessiner un paysage. On va parfois chercher bien loin ce que l'on a sous les yeux.

Nathalie : oui, le printemps est en marche, on le sent maintenant pour de bon.... Avec une pensée pour ton pays où les gens marchent la tête en bas, et qui s'avance dans l'automne (ma saison préférée malgré tout). Quel dommage que l'on ne puisse changer d'hémisphère rien qu'en claquant des doigts ! automne, printemps...automne, printemps...

Cergie ; C'est vrai, j'aime cette idée de prendre des photos avec le regard. Et elles ne sont pas perdues quand tu sais si bien les retranscrire avec des mots...

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