21 décembre 2007

Donjon et dragon - Dungeon and dragon




Prise le 16 décembre à 10H à Sireuil

Depuis plusieurs années, le château de Comarque est en cours de restauration. les ruines sont lentement dégagées de la végétation qui les envahissait, et les murs, restaurés. Beaucoup regrettent le charme romantique du site à l'abandon, mais fallait-il pour autant laisser le temps achever son oeuvre de destruction ?
Et il est encore un point de vue, le matin, depuis la route de Sireuil, où le château lointain garde tout le mystère et la force d'un dessin de Victor Hugo.

Since many years the castle of Comarque is being restored. Ruins are slowly cleared from the bushes that invaded them, and the walls are built back. Many regret the romantic mood of the abandonned place, but was it realistic to let the time bring to an end it's work of destruction ?
And it remains a point of vue, in the morning, from the road to Sireuil, where the distant castle keeps all of it's mistery and it's strenght like in some drawing of Victor Hugo.

8 commentaires:

Vincent a dit…

je regrette surtout qu'ils fassent payer l'entrée maintenant.

Anonyme a dit…

Moi je paye pas, je visite avec Maxime. Il a sa carte, il nous sert de guide. On passe derrière lui avec aplomb en souriant à l'entrée. On est de la maison, on est avec Maxime.

En plus il connait les accès sauvages, le chemin de traverse qui nous fait embrasser l'âpre beauté des lieux. Cet arbre tourmenté qu'il caresse du regard, c'est un vieil ami, tout comme la silhouette bleue du fort qu'il a vu se relever peu à peu.

Ce chateau, il sait le regarder avec les yeux de l'amour. Sous la couche de fard de plus en plus épaisse de la vieille maîtresse aimée, il voit encore les lignes pures du visage originel. Et ce regard est infiniment touchant.

claude a dit…

Pourquoi pas une restauration, mais une restauration intélligente,
qui consolide tout en gardant l'aspect de l'antan.
Conservation du patrimoine pour pouvoir toujours prendrednre des belles photos de ce chateau comme la tienne.

Peter a dit…

C’est vrai pour Victor Hugo. Remarquable dessinateur et peintre! Un bel image ; tu fais presque aussi bien que Victor !!

Anonyme a dit…

Et bien on est tous dans les dragons ?? J'adore ta photo elle est sublime, ambiance géniale ... Bonne soirée et bisous.
Adré

Cergie a dit…

J'ai cherché sur internet et j'ai vu qu'il y a deux "m". Commarque. Ca c'est pas grave.
Surtout ce que je subodorais est que ce donjon ressemble fort à celui de la Roche-Guyon qui a servi de décor à un épisode de Black et Mortimer. Ou plutôt qu'il est le point culminant d'un ensemble qui a dû se construire au fil des siècles, le donjon étant la partie la plus ancienne (là je suppute, j'ai pas tout lu toumême)
On arrive aussi sur le haut à la Roche Guyon et l'accés en est interdit pour cause de responsabilités. Patrick y est monté sans moi avec les enfants dans les temps. Je tremblais de les voir s'approcher du bord.
La RG domine la vallée de la Seine. Elle est exposée à l'opposé de C. Le contre jour était l'AM.

Tu parles de VH (Je tape pas avec mes 20 doigts alors j'économise les lettres). VH fait plutôt des taches à interpréter type test de Rorschach.

Quel contraste entre la partie de la branche tortueuse, tout à fait estampe japonaise et ce donjon épuré limite le Corbu, tu ne trouves pas ? Je trouve cela génial graphiquement, avec les lignes en essuie glace des monts

PS : Si je me suis documentée c'est surtout pour pas me faire avoir comme pour Fromental, je peux dire qu'il doit y a des douves, mais sans doute pas ben grandes. Et sûrement des oubliettes. Si je tombe dedans c'est pas ben grave, de toute façon si je passe mon tour, ça tombe pendant la trêve des confiseurs.
PPS : mais au cas où, je te dis tout de même "heureuse fêtes de Noël", Chaton

Anonyme a dit…

Bcp d'impact, ces branches en 1er plan. j'adore l'atmosphere vaporeux dans lequel repose cet édifice. Bravoooo
http://fredericpavot.canalblog.com

Maxime a dit…

Ben oui, voila que Cergie en sait plus sur Commarque que moi même, y compris l'orthographe. Tout de même, il n'y a pas de douves, mais un ru qui court au pied du roc sur lequel il est bâti. Et il a deux faces, celle-ci, aussi arrogante que romantique, et l'autre, avec le village ruiné qui se colle à lui, et que l'on imagine en flammes, pour toujours déserté. L'image d'une guerre si ancienne que l'on ne soucie plus de qui l'a gagnée ou perdue...

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