19 janvier 2008

Sed quis custodiet ipsos custodes ?




Prise le 21 octobre à 9H45 près d'Arènes

"Mais les gardiens, qui nous en gardera ?". Voici que l'hiver répond à Juvenal, emprisonnant de givre le fil qui clôture le pré. Mais la question reste toujours on ne plus d'actualité...

"But the gardians, who shall gard them ?". Winter wispers an answer to Juvenal, traping in the frost the wire wich encloses the field . But the question remains much more topical...

11 commentaires:

Anonyme a dit…

I love this. Such great detail!

Anonyme a dit…

Who Controls The Control Men
Who Controls The Men Control
Who Controls Control Men The
Who Controls Control The Men
Who Controls Men The Control
...
W.S.B., Pistol Poem N° 2

claude a dit…

Belle capture protographire Maxine ! Que ce fil barbelé est beau comme cela !

Algoine a dit…

Oui. Cette photo ferait aussi une belle et délicate métaphore d'un coeur glacé suite à trop de blessures...

Lucie a dit…

Pluto que "garde", je dirais "gardien de souveraineté territoriale rurale".
A opposer au fil électrifié qui est agent de conquête.

Il me plait aussi d'imaginer un long doigt lisant à la ligne :
"Ma.xime téléphone maison"

Anonyme a dit…

y a il une actualité qu'A I aurait mise au frigo ?

Peter a dit…

Grace à la nature et à toi, un simple fil devient beau. Il semble qu'un araigné est déjà passé pour ajouter un fil supplémantaire!

hpy a dit…

C'est une très belle prise que tu nous offres ici, et pourtant, ce qui est pris, ne veut-on pas le garder, tout comme les acquis? Sinon, pourquoi le prendre?

Quel est le prisonnier qui ne peut pas se libérer tant que le froid qui pique, donc qui a été pris la main dans le sac d'autrui doit être gardé?

Et que piquent les barbelés? Le gardien qui trop s'y frotte, car qui s'y frotte, s'y pique!

Mais qui garde qui?

Algoine a dit…

Les barbelés peuvent encore vériablement piquer ? Peuvent encore empêcher d'entrer ou de sortir ? Le froid les a bien mordu, non. Ces symboles d'emprisonnement, les voilà à leur tour prisonniers du gel.
Une prison pour des barbelés ; il n'y a que la magie de la Nature pour concevoir un si beau paradoxe.

Chamamy a dit…

Poétique dérision :))

Anonyme a dit…

Jolie photo et super commentaire.

Bravo,

Une internaute qui apprécie votre art.

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