Droit - Straight
Prise le 16 mars à Saint-Laurent-les-Eglises
Cette image me remplit de sentiments contradictoires. Je pense aux trois vaches qui passaient leurs têtes par le cornadil, dans la grange-étable de mes arrière-grands-parents, et je me dis que les temps ont bien changé. En même temps, l'architecte en moi est fasciné par la façon dont cette stabulation marque le paysage, souligne la frontière comme un trait d'encres grises, entre le plateau fertile et les pentes boisées des monts d'Ambazac. Je demeure dans la perplexité...
This picture puzzles me with conflicting feelings. I think of the three cows that grazed in the small stabble of my grand grand father, and I feel time have changed most. At the same time, the architect in me is amazed by the way this stalling marks the landscape, underlines the border as a gray inks line between the fertile lands and the wooded slopes of Ambazac's hills. I remain in doubt...
18 commentaires:
Ben si tu la vois graphique je veux bien, mais moi j'ai du mal à être séduite par cette barre transversale...
Ce sont des vaches que l'on voit au loin alignées?. Si c'est le cas ce doit être le supplice de Tental pour elles cette belle herbe verte inaccessible.
I love the green field. I can't wait until things start turning green here again.
Le graphisme est en effet parfait, mais j'epère que les vaches seront bientôt liberées!
Pauvres vaches ... faut les laisser sortir, m'enfin ...
Aller files vite les liberer ;o)
Bisous
Adré
Bientôt on ne mangera plus de blé et on ne boira plus de lait (de toute façon je préfère le vin), car tous les champs seront utilisés pour cultiver du carburant. Aujourd'hui il ne suffit pas qu'on déboise la forêt tropicale pour cultiver de la canne à sucre pour nos voitures, maintenant il faut aussi nos champs pour satisfaire la demande d'énergie à la mode.
à vous dégouter du steak , ces camps de concentration pour vaches
et oui... "les temps changent"...
mais en râlant, n'oublions pas qu'avec le système agricole du milieu du siècle dernier, on produisait beaucoup moins.
Et si demain on veut que tous les habitants de cette planète puissent manger à leur faim, il faut bien intensifier élevages et productions !
les temps changent... et surtout la population augmente.
(mais je suis d'accord : une vieille ferme avec des vaches dans un pré c'est plus agréable à voir et donne peut-etre plus confiance)
J'aime bcp cette superpositon de couches horizontales. La froideur et la rigueur du batiment s'accorde bien avec cet élevage en batterie...
« si demain on veut que tous les habitants de cette planète puissent manger à leur faim, il faut bien intensifier élevages et productions ! »
Si l'Occident avait quelque souci du bien-être des 4/5 des habitants de cette planète, ça se saurait...
Si l'intensification de l'élevage en Occident avait pour but de fournir au tiers-monde de quoi manger, ça se saurait : d'une part nous produisons déjà beaucoup plus de nourriture qu'il n'en est besoin pour rassasier le monde entier, d'autre part on peut, ici, envisager de bâfrer un peu différemment (moins et surtout moins de viande).
(A propos d'élevage, lu hier que les fermes à saumon, infestées de poux de mer, vont provoquer la disparition de 99% du saumon sauvage dans les 4 ans qui viennent. Quand on pense qu'au XIXe en Limousin les saisonniers faisaient stipuler sur leurs contrats d'embauche un nombre maximum de repas hebdomadaires comprenant du saumon.)
Cela fait trois fois que je regarde ta photo et elle me laisse interrogative, comme toi perplexe.
Donc je ne ferai pas d'autres commentaires. Je n'arrive pas à exprimer quoi que ce soit, C'est bête, hein !
Je laisserais volontiers le dernier mot à p'tit loup, qui a parfaitement résumé le fond du problème dans son dernier message !
Un tout petit mot quand même pour dire à la réflection, ce qui m'a intéressé dans cette image :
- le contraste entre le vert saturé des jeunes pousses (blé, maïs?) et les gris et noirs de la stabulation.
- le contraste entre la rectitude du bâtiment et les courbes douces des collines.
- les points minuscules que font les têtes rousses des vaches, presque invisibles dans leur petitesse, alors qu'elles sont la justification du bâtiment.
Ce n'est donc, somme toute, que de lignes et de points qu'il est question...
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