l'étang (the pond)
Prise le 15 avril à 8H05
Huit heures, c'est le moment où le soleil, l'oeil encore embrumé, franchit la colline pour se faire une toilette de chat dans l'étang. L'heure où le photographe s'émerveille d'être là, tout enrhumé et fiévreux qu'il est, s'imaginant voir s'enfuir des naïades entre les racines noyées des aulnes; la bonne heure pour refermer le couvercle la boite magique sur la lumière encore toute neuve.
8 commentaires:
Ooo, such tranquillity!
Waiting for the Lady of the Lake to emerge...
Et le retour de la poudre d'or qui avait disparu depuis le message sur la voie et les lignes qui partaient à l'infini...
Elle était encore là ce matin où tu étais allé chercher les criissants sous la neige...
Bel arc de cercle à gauche notamment...
Merveilleuse photo, avec la risée, le souffle, la traînée d'un esprit s'enfuyant au milieu de tes naîades avant que le jour ne le rattrape... Le roi des aulnes
E X T R A O R D I N A I R E
Je la trouvais déja belle quand elle s'est ouverte en noir et blanc, j'ai été subjuguée quand je l'ai vue en couleur: Poudre d'or, c'est tout à fait ça... sur fond de nuages bleus.
Oui c'est l'heure magique. Merci de nous avoir offert ce beau cadeau au prix de ta santé !
On dirait un tableau, et son commentaire vaut le détour.
On dirait surtout un paysage de légende ; je m'attends à voir surgir une barque en provenance d'Avalon. C'est maginifique. Yeats aurait aprécié une telle photo pour illustrer un de ses poèmes. ^^
Entre cette photo et la précédente, où tu nous parles des cauchemars épiques d'Antoine, je t'imagine très bien en train d'écrie un recueil de contes...
Les elfs dansent plutôt le soir, mais là la danse a continué jusqu'au matin.
Ronald : Hush ! don't tell my wife I had a date with the Lady of the Lake!
Cergie : la poudre d'or est capricieuse, et il faut un tamis bien fin pour la capturer: Juste l'espace entre les cils, au momment précis où l'on s'éveille.
Flying fox: Tiens, je croyais les chauve-souris aveugles aux couleurs... Je suis content que tu aimes, et mon rhume va mieux, je te rassure...
IP : J'aime en effet regarder cette photo particulière comme un tableau. Mais j'ai du mal à en trouver les références dans ma mémoire. Fin 18ème-début 19ème, peut être, un petit peintre figuratif romantique. Mais le vrai peintre ici est la lumière dans le paysage.
Jean : Helas, lorsque je suis parvenu à la berge, la barque était partie, ne laissant que son sillage. Ce n'est pas ce jour là que je verrai la fée Morgane. Peut-ëtre a-t-elle eu peur que je ne lui transmette mon rhume ?
HPY : C'est vrai, et si tu regardes bien, tu pourra voir les formes indistinctes des elfes, qui dansent au ras de l'eau.
it's heavenly...could it be the lost garden of Eden?
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