16 juillet 2007

Le cadeau d'un sourire - smile as a gift




Prise le 14 juillet à 15H50 à Bessines (Haute-Vienne)
Dans le mouvement de la danse, le temps est resté suspendu à ce regard. Je sais bien, à mon age, qu'il ne m'était pas destiné, mais au photographe... Tout de même le sourire de cette jeune hongroise me fait fondre.
As the dance went by, time kept suspended to that glance. I'm old enough to know that the glance was not for me but for the photographer... Anyway, the smile of this young hungarish woman makes me fall in love.

8 commentaires:

Cergie a dit…

Des yeux où se noyer, un joli sourire réservé (un peu pincé et qui descend et rentre dans les coins). Des pommettes et un front rosis
Elle a bien dansé !

Il me reste deux tantes, toutes deux ont les yeux bleus
Parlant de ma tante Ginette (Geneviève), mon père disait qu’une brune aux yeux bleus est une aberration de la nature. Cela expliquerait-il son caractère épouvantable ?
Ma tante Odile est une pure alsacienne, blonde. (Ah ! Tiens, elle a ce même petit sourire fermé) C’est une femme remarquable, ses yeux bleus émerveillés sont ouverts sur le monde. La sœur préférée de mon père, qui en avait trois. (La troisième avait les yeux verts)

Je serais toi je prendrais mes jambes à mon cou

Il me semble que ta demoiselle a les cheveux au moins aussi foncés que j’avais, non ? Je ne me considère pas comme blonde. Plutôt brune.



(Quoique tu puisses supposer, je n’ai pas les yeux bleus…
Si je te casse ta baraque c’est que tu m’as cassé la mienne. Plutôt qu’avec Jean Rochefort en Don Quichotte éclopé, je m’étais fait hier un film avec Clint Eastwood dans "le blond la brute et le truand".
Bi-cause la ligne et le chapeau)

hpy a dit…

Ca va, Don Juan!

Cergie a dit…

Saisir un joli portrait signifiant en mouvement et dans un groupe n’est pas aisé. Tu t’en es bien tiré
Le joueur de pipo (clarinette ?) apporte à la scène, il la situe, il n’y entre pas il ne te regarde pas
Les main donnée et tenue aussi apportent à la scène
Elles situent le mouvement

Je ne suis pas mécontente moi-même de deux portraits réalisés lors de "mes" deux derniers mariages :
Mon nouveau neveu le nez enfoui dans le cou de sa toute jeune nlle épouse, fixant la photographe d’un regard mutin la prenant à témoin de la gloire de sa conquête. La mariée souriante mais le regard en retrait, les épaules un peu haussées, l’esprit tournée vers son mari. Je t'évite la description du deuxième portrait, mais dans les deux cas, il y a l’environnement qui ne pollue pas mais qui situe, un moment isolé dans une foule...

Cergie a dit…

EUH ?

Est ce bien à Bessines qu'on pêche la sardine ?

Anonyme a dit…

A l'ère du numérique, vous êtes nombreux à vous frotter à la photographie; c'est la raison pour laquelle je lance un concours photos sur le thème :


LA COULEUR ROUGE

Algoine a dit…

Ouhla ! Un portrait ! d'un humain ! Et adulte en plus ! voila qui est bien rare sur ce blog ! ^^

On dirait qu'elle s'est figée, qu'elle hésite ; peut-être intimidée par le photographe.
Intimidée, embarassée ou amusée ? Il y a quelque chose d'absurde dans cette photo, je ne sais quoi encore, qui se marie très bien avec la beauté de l'ensemble. Peut-être est-ce la posture de la danseuse qui ressemble un peu à un pantin ironique, presque cynique. Derrière elle, le joueur de flûte qui l'anime, flou lointain, inconscient de la conscience de sa marionnette et de sa complicité avec l'observateur...
La jeune fille a un visage magnifique ; les yeux, en particulier. Elle me fait penser à l'actrice Juliette Binoche...

Maxime a dit…

Cergie : Comme on disait de mon frère Dicky "il vaut mieux l'avoir en photo qu'en pension". Pour ma jolie hongroise, je l'ai en photo, ça me suffit.
Et qu'est-ce que tu as contre Rochefort ? Il y a tout de même plus de profondeur et de rêve dans Don Quichotte que dans tout l'ouest américain, non ?
Cela dit, c'est juste pour le plaisir de râler !

HPY ; tiens, un Don chasse l'autre !

Cergie 2 : Une faible profondeur de champ, en général, c'est bien lorsque l'on sait ce que l'on veut saisir.. Un mariage, c'est aussi une belle occasion de faire des portraits.

P'tit Loup, Euh non, Cergie 3 : C'est une chanson Limousine bien connue....

Kickoff : c'est gentil, mais non, merci.

Jean : Ben oui, il m'arrive de vivre parmi les humains... Un très beau visage en vérité et peut être effectivement quelque chose d'absurde ou du moins d'équivoque, comme un jeu interrompu.
Mais mon sentiment est celui d'une nostalgie, comme dans le poème d'Antoine Pol, "les passantes", chanté par Brassens.

Anonyme a dit…

beautiful portrait!

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