Noir sur blanc - black on white
Prise le 14 juillet à 16H30 à Bessines (Haute-Vienne)
C'est une chose que d'écouter la musique, c'en est une autre que de lire la partition. Mais il y a beaucoup plus de choses dans la musique telle qu'elle est entendue qu'il n'en est écrit sur la partition... J'ai capturé les reflets sur la trompette, mais pas les réflexions du son.
one thing is to listen to the music, an other challenge is to read the score. But there is much in the music you hear than it is written on the score...
I captured the reflects on the horn, but not the reflections of it's sound.
8 commentaires:
Je pense que la partition, c'est que le début. L'esprit de l'artiste le prend de là.
--steve buser
New Orleans Daily Photo
Tu n'as pu capturer le son ? Tu as du moins capturé l’essence même de l’instrument à vent, du cuivre particulièrement. C’est une expression du jargon.
"Avoir le son"
Le "son", tout le monde ne l’a pas
L’instrumentiste est un élément important de l’instrument avec son oreille, ses lèvres, son souffle, son âme...
Et des fois, c’est vraiment écoeurant pour les autres, que ce son sorte pur, éclatant, tenu, alors qu’ils ont beau travailler, ils auront toujours un son éteint, tremblé qui vaut pas tripette...
J’en profite pour te conseiller chez Chandos le concerto pour tuba basse et orchestre de Vaughan Williams. Une pure merveille.
La musique est aussi le souvenir qu'on en a. L'ambiance d'une fête, la lumière et les couleurs qu'on y entend. Parfois les pleurs, une émotion de tristesse, mais rarament avec la trompette. Quoique, ça peut arriver aussi.
Allez, je vais te raconter une histoire. Je ne sais si tu reposteras une trompette alors...Bien sûr tu connais LE Maurice André.
J’étais allée l’écouter dans les années 70 avant 73 en tout cas car ce n’était pas avec Patrick. Nous faisions la queue devant les tambours de la cathédrale de Nancy quand un petit bonhomme est arrivé qui voulait entrer et personne ne voulait. Mon copain a dit "mais laissons le passer, sinon il n’y aura pas de concert..."
Tu as du entendre déjà cette anecdote. Le Maître racontait qu’une fois, il jouait le concerto pour deux trompettes de Vivaldi, avec un excellent trompettiste bien sur, il y a eu un couac.
Il faut savoir que c’est normal, ça arrive aux plus grands
Tout le monde a pensé que c’était l’autre et ben non c’était lui.
C’est comme ça les idées reçues
Et dans le monde de l’enseignement, et dans le monde en général il y a des réputations et des idées reçues
Dans le monde du blog aussi bien sûr...
Bon sang !
Mais c'est bien sûr !
à chacun son métier ou le hobby qui est chez lui , le plus abouti, quoique comme j'ai entendu dire récemment un musicien" La musique me nourrit... chaque moment où je joue moi-même est un moment qui me régénère" -l'observation , le moment de déclenchement, la photo que tu postes en tout cas génère beaucoup de choses chez moi et à lire les commentaires, je ne suis pas le seul!
Steve: Jen ne pratique pas la musique, aussi m'est-il difficile d'en discuter. Mais je suis émerveillé de voir des pattes de mouches sur le papier se transformer en des instants magiques.
Cergie : C'est vrai qu'une fois que l'on a appris à jouer juste, on n'a probablement pas encore fait la moitié du chemin... Merci pour le tuyeau, je vais aller voir chez mon disquaire habituel.
HPY : cela veut dire que l'on se projette avant de recevoir et aussi dans ce que l'on reçoit. Il y a du vrai là dedans. Et la trompette, ce n'est pas forcément gai (je pense à Satchmo et à Saint James infirmary et à quelques autres blues déchirants).
Cergie : Il y a des idées reçues partout. Il y a surtout l'images que l'on se fait des gens. On est persuadé que ceux que l'on estime ne peuvent se tromper. On fait erreur, bien sur - alors même que de le savoir ne retire rien à l'estime qu'on leur porte.
Cergie : une remarque de dernière minute ?
Joseph : On peut appeler cela la plénitude; un instant où l'on occupe exactement sa place et où on la remplit si parfaitement qu'il n'y a plus ni "dedans" ni "dehors".
Max, tu as répondu à HPY : « Et la trompette, ce n'est pas forcément gai (je pense à Satchmo et à Saint James infirmary et à quelques autres blues déchirants). »
Je confirme, et me souviens de certains concerts de Miles où quelques morceaux ne donnaient pas vraiment envie de pouffer.
Je pense aussi au Degüello que Santa Anna fit jouer à Alamo au matin du 6 mars 1836. On l'entend également dans Rio Bravo :
http://www.cineclubdecaen.com/cinepho/realisat/hawks/riobravo/rio02.mp3
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