19 octobre 2007

Paysage familier - familiar landscape




Prise le 14 octobre à 10H56 depuis les jardins de Marqueysac (Dordogne)

Après la vue de printemps et la vue d'été, voici une vue d'automne d'un paysage dont seuls les détails varient au fil des saisons. Il y a dans ce coin de la vallée un dessinateur perpétuellement insatisfait qui sans cesse retouche son croquis. J'ai recueilli la dernière feuille arrachée à son carnet en même temps que tombaient les feuilles des peupliers.

After the spring shot et la summer shot, here is the automn shot of a landscape which only small détails change along the seasons. In this part of the valley lives a perpetualy dissatisfied designer who unindingly touches up his sketch. I collected the last sheat teared out from his notebook as the leaves of the poplars did fell.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette raie qui serpente sur le côté de la prairie, comme rebelle au coup de peigne que pourrait lui donner l'ombre des peupliers ; une image de l'attitude salutaire par les temps qui courent...

Anonyme a dit…

un air de "la petite maison dans la prairie"...
très très beau. Et toujours cette brume qui enveloppe la terre, l'automne revenu.

Anonyme a dit…

C'est pas possible, cette brume, je reve d'en avoir de temps en temps moi aussi, et jamais rien, tu la commandes pour qu'elle soit toujours au rendez vous ???? Pretes moi en un peu, je t'ai preté mon soleil l'autre fois...chacun son tour hein ???
Bises
Adré

Peter a dit…

What a beautiful landscape this is, how long the autumn shadows... and still the "road" leading to where? I understand why you come back to this place!

Cergie a dit…

La structure du paysage n’a pas évolué. La repousse du blé est semblable à la pousse. Les parcelles de maïs nues, vertes ou brunes des tiges prêtes à être coupées pour le grain ont la même découpe. Même les peupliers ne sont automnaux que ds tes yeux. Je me souviens en novembre avoir photographié un chêne qui n’était pas si jaune que cela. Je le voyais jaune. Les peupliers ont perdu leur feuilles sans qu’elles jaunissent, cela arrive, surtout en bord de l’eau comme j’ai vu en bord de Moselle.

Tu sais ce que j’aurais aimé ? J’aurais aimé que tu laisses la première photo que j’ai vue. Celle du printemps avant que tu la recadres
Elle avait du souffle. Je me souviens avoir imaginé le chat bus de Totoro, à la recherche de la petite sœur égarée, survolant tout et voyant tout sans que personne ne se rende compte de son passage, hormis une sensation de fraîcheur sur la peau, le soulèvement d’une mèche
Le bosquet ondoyait. Les champs de blés ondulaient. Oui, on sentait le vent, le mouvement. L’imagination pouvait voguer à sa guise. Le regard se promener.

La deuxième photo celle de l’été aurait été celle que tu as mise ensuite. Un travelling. C’était très bien. Tu as recadré la première, on appelle ça voir un remord. Ce n’était pas utile à mon sens et même trop dirigiste. Tu ne nous as pas fait confiance.

Cette dernière photo à l’automne, je la trouve redondante. Elle aurait pu être plus proche, plus intime, peut être sur la maisonnette et son jardin. Ou pourquoi pas une ligne, un épi de maïs desséché. C’est ce qu’on voit sur cette photo. La cabane annoncée au premier message et le maïs.


Et alors, le photographe se serait donc approché, à se fondre dans cette image et il se retournerait pour une dernière photo. Les pans de sa gabardine flottant au vent, "malgré la bise qui mord", il léverait et pointerait son objectif sur le nid d’aigle. Cette terrasse désertée pour cause d’hiver...

Lucie a dit…

Salut MAXIME!

J’ai changé mon message sur Passerelle. Tu peux, à ta façon (ça ne te serait pas trop dur), si tu en as envie (ça c’est autre chose), répondre au défi (fastoche maintenant que ton blog photo est [parfois] blog texte et photo).
T’auras du mal à m’apprendre qch de neuf (mais 8 suffiront) sur toi (Ping peut s’y coller à ta place, je ne sais rien de lui). Je te défie donc d’essayer. Tu pourras en étonner plus d’un(e) avec quelques (8) révélations (innocentes toumême, [j’espère du moins]).

PS : t’as vu le chat flou du Saint Esprit ?
PPS : GRRR. Ma "créature" a fait le commentaire que j'aurais du faire.
Et donc je suis obligée de me taper son annonce.

Anne a dit…

It cool to see the differences in the three photos. I'm looking forward to seeing a picture from the same spot in a few months.

Chamamy a dit…

Les ombres s'allongent,et la maisonnette fait toujours le guet....

Anonyme a dit…

Oui je reconnais cette ligne de paysage, et je trouve Cergie bien dure dans son commentaire.
Ici j'aime les nuages de gauche qui donnent une impression de bord du vide, et puis l'ombre longue des peupliers, la ligne aléatoire du chemin qui se perd dans les bosquets... ça marche pour moi !

Anonyme a dit…

Je découvre ce blog et ses magnifiques photos . J'aime beaucoup la présentation sous cette forme qui permets d'avoir un cadrage pleine page . Je reviendrai . @+++ Jocelyne

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