15 octobre 2007

strip-tease

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Prise le 14 octobre à 10H45 depuis les jardins de Marqueysac (Dordogne)

J'aime bien la photo de paysage, car en général ce n'est pas stressant. Je suis arrivé aux jardins de Marqueysac à 10H, et j'ai fait le chemin jusqu'au belvédère pour y attendre quarante-cinq minutes que la brume se décide à découvrir la vallée, dans l'espoir d'avoir autre chose à photographier qu'un manteau de nuages.
Ensuite, cela va très vite ; la Dordogne secoue ses jupes, et il ne lui faut pas plus de quinze minutes pour se débarrasser de ses voiles de soie. Cette prise est encore très pudique, et ne dévoile pas le ruban bleu qui serpente entre les peupliers. Mais déja les falaises proches où s'étend le jardin de Marqueysac, et le lointain château de Comarque sont offerts au regard. Bienheureuse et innocente Dordogne !

I feel happy with landscape photography, because it's usualy not stressful. I went to the gardens of Marqueysac at ten in the morning and walked up to the headland, so I had to wait for fourty five minutes for the mist to uncover the valley, whishing I get something more to shoot than a coat of clouds.
After that time, it all happened very quicky ; The river Dordogne shakes her skirt, and in no more than fifty minutes, she has thrown away her silky veils. This shot is still very shy, and the blue ribbon that winds among the poplars is not unveiled yet. But the nearby cliffs where Marqueysac gardens lay, and the distant castle of Comarque are already offered to one's look. Blessed and innocent Dordogne !

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Il n'y a pas qu'au Grand Palais qu'on peut voir l'Origine du Monde.
Le tableau est tout aussi beau en Dordogne !

Vincent a dit…

Alors la non ! Je m'insurge amicalement ;-) Le chateau de Comarque n'est plus que ruines entourees de ronces ou j'allais promener le chien etant petit. Il s'agit plutot de Casteylnaud...

Maxime a dit…

Bravo, Vincent, c'était juste pour voir si tu étais attentif !
En fait, ma plume a fourché et tu as tout à fait raison, il s'agit bien de Castelnaud, qui abrite le musée de la guerre au moyen age, et non de Comarque, qui se trouve loin de là.
PS : il a un peu changé depuis que tu t'y promenais au milieu des ronces. Pas encore rebâti, mais un peu restauré tout de même...

hpy a dit…

Vrai, les photo de paysages sont plus reposantes que les photos de personnages. En outre, on se lasse généralement plus vite d'une photo de personnes que d'un paysage.
Celle-ci est encore sublime, et celui-ci aussi. Je parle de la photo et du paysage avec sa bande de brume.

claude a dit…

Qu'est-ce-qu'elle est belle cette photo d'en haut !

Anonyme a dit…

Donc en fait ton secret c'est : pas de stress ! tu es en train de nous dire que tu es un gros fainéant finalement ;o)

Algoine a dit…

Je ne suis pas trop d'accord avec Hpy; je pense que tout dépend vraiment de la photo.
Pour la photo de paysage, on peut aussi en faire le tour. et même ensuite avoir envie de quitter le cadre pour voir le reste du paysage ; cela peut donc devenir frustrant de n'avoir qu'un petit bout de Terre à voir. Souvent, d'ailleurs, on enrichit une photo de paysage avec d'autres, afin de faire un puzzle.
Un portrait ou la photo d'une personne est riche en ocmplicité. Il y a les émotions du photographes qui se dévoilent dans sa façon de photgraphier son sujet, puis il y a les émotions de la personne photographiée, dirigée ou non vers le photographe. cette richesse empathique fait toute l'importance du portrait. Et il y a de ces photos que je ne me lasserai jamais de contempler justement en raison de cete richesse.
ET puis, quand on songe qu'un paysage peut avoir de la personnalité et qu'un individu peut vous paraître comme étant le plus beau des paysages, la plus maginfique terre d'aventure, alors là, les données se bouleversent encore plus ! ^^
Ils sont bien ressés, tes nuages, Maxime. Ils ont un train à prendre ou quoi ?! ^^

Chamamy a dit…

J'admire la photo....et ta patience!

Anonyme a dit…

This is beautiful. I love the low-lying clouds. You had a bird's viewpoint up there

Lucie a dit…

Il est bizarre ton paysage sous le nuage : de la moquette synthétique, avec des arbres spongieux boules en lichen, des haies dentelées raides en balza peint en vert, et des rangs de je sais pas quoi. Des rangs de maïs brunis cultivés pour le grain ? Faits avec des bandes de chouing-gomme parfum coca.
Tout à fait une maquette pour train électrique Merklin...

T’es sûr que ton APN s’est pas fichu de toi ?
A mon avis, il a fait un test pour voir si tu faisais gaffe. Tu photographies ce coin si souvent que t’y fais même plus attention. (Me rappelle le film "la Moustache" avec V.Lindon)

lyliane six a dit…

Superbe photo, paysage magnifique et commentaire sublime quel poète!

Anonyme a dit…

Je vais peut etre etre ridicule avec mon commentaire mais le voilà quand meme : WAOUUUUUU la vue est impressionnante!!!

Maxime a dit…

Je pense que l'on ne photographie bien que ce que l'on connait bien, ou du moins ce que l'on a loisir de regarder longtemps. C'est pour cela que la photo est pour moi un exercice solitaire, et un heureux momment de rêverie; la photo est une justification pour ce que d'autres appelleraient "perdre son temps". En général, j'ai plutôt tendance à isoler un détail, ou plus largement un pan du paysage qui me parait, à la réflection, significatif de l'ensemble sous un angle donné. En ce sens, ce plan large est une exception. Mais comme l'a bien remarqué Lucie, il contient, sous un éclairage bizarre, beaucoup de lieux que j'aime, individuellement, et que je crois connaitre dans leurs moindres détails. De temps en temps, il faut globaliser; c'est bon pour les repères. De plus la brume masque ici, par chance, la partie la plus significative d'un cadrage familier (j'étais venu là, en fait, uniquement pour prendre sa "vue d'automne"). Mais je crois surtout que la vraie raison qui m'a fait sélectionner cette prise, c'est l'intimité que j'ai ressentie, à ce moment là, avec la vallée de la Dordogne.

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