Aube - dawn
Prise le 14 juillet à 6H30 à La Jonchère
Si j'avais été dans l'axe, mon ombre aurait peut-être pu s'étendre sur le clocher. Hélas pour mon égo, ce n'était pas le cas. Le soleil, timidement, n'éclaire encore que les toits, et ses rayons mettront bien longtemps à atteindre le fond des vallées. Quelque part, loin dans la brume, se cache l'étang où le petit homme gris attend le photographe japonisant. (comme Lucie l'a deviné)
If I would have been aligned on sun's axis, my shadow could maybe have streched over the church tower. Badly for my ego, I was not. Sun shyly lits the roofs, but it's rays shall spend much time to reach the valley's depth. Somewhere, far below the mist, hides the pond where the little grey man is waiting for the photograph fond of japanese art. (As Lucie guessed)
5 commentaires:
Voici quelques temps déjà que je passe régulièrement voir la dernière photo du "blog de Maxime", fallait bien que je le dise... En admirant le boulot je me dis WAHOU ! Et parfois carrément WAAAHOU !!!
Sans doute ai-je encore rêvé. Je la voyais avec plus de ciel, trop de ciel, cette photo d’aube aux couleurs d’aurore.
Le regard portait très loin et le village était le nombril du monde. Oui, le ciel au dessus était vide et cela me rappelait une photo qui me pose problème, avec beaucoup de ciel mais je ne souhaite pas la recadrer (en largeur) car je souhaite la garder entière, disons son horizon.
Avec beaucoup de ciel et de forêt, ce village tu le dominais de ton éperon rocheux comme le roi lion de Dysney (tu as du voir ce dessin animé avec tes enfants). Et cependant ton royaume s’étendait bien au-delà.
6H30 un 14 juillet ! J’ai ouvert un oeil à 8H- ce matin là (nous étions rentrés à 2H- du Tréport) et le refermait aussitôt jusqu’à 9H-.
C’est bien connu : le monde appartient à celui qui se lève tôt !
(Sans doute si je rêve c’est que je dors trop)
Alors là… c’est presque trop beau !
Ile flottante... Il n'y a pas que les chinois qui ont de la brume et des collines...
Ainsi... On vient visiter le blog de Maxime. On se croit libre encore. Puis un jour on se réveille sur une jonque, les pieds liés aux chaînes, à faire tourner des rames : "réveillez vos ardeurs, que savez vous de l'art, la nature que dit-elle, est-ce l'arbre qui a raison, comment vont les saisons, et la lumière, et la composition : il faut écrire.
On revient pour le faire.
Il y a toujours matière.
A nouveau, un réveil : mais non, nous étions libres... C'est l'aspiration au beau qui nous a portés, au loin de l'abstration, dans un pays français, le Limousin.
Je n'y suis jamais allée, mais j'aime bien regarder, cette nature.
Quel est le rapport entre le Limousin et les limousines ?
Petite prière aux étoiles pour la planète.
Claire D
Il est important ce village ; c'est le seul morceau de réalité dans cette photo ; le reste s'efface, gommé par la brume matinale, comme les rêves de voyages fabuleux et interminables gribouillés par un enfant sur une copie à rendre -hélas, finalement- à son professeur, briseur de voyages oniriques.
Bon sinon, je suis reviendu à Montréal ; bientôt dessins, 3D et photos assaisonnés à l'érable ;)
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