29 septembre 2008

Le marécage - the swamp




Prise le 20 septembre à 8H30 à Saint-Sulpice-Laurière

En remontant vers le fond de l'étang, il semble exister un gué pour rejoindre l'autre rive. Il y a même un panneau fléché, que l'on retire une fois que les poissons ont été suffisamment engraissés.

13 commentaires:

Algoine a dit…

Là je peux faire aucune f$critique, bonne ou mauvaise, tant je suis charmé par la photo.
J'aime les marécages autant que les forêts. J'aime l'anarchie verte, agressive et humide qui s'y épanouie...

Dominique a dit…

Magnifique, très belle lumière.

hpy a dit…

Le spécialiste des ombres et des lumières a encore sévi.

Alline a dit…

Boisée de lumière...

Algoine a dit…

Hey, je viens d'y penser, ça doit être plein de Jenny Greenteeth ici ! :D
C'est étonnant d'ailleurs que tu es réussi à prendre une photo d'un marécage qui ne fasse pas peur. Habituellement, ce genre de lieu a des teintes plus froides ;c'est glauque et dangereux. Ici on ressent l'ancien, la chaos joyeux de la nature, une certaine douceur et même une chaleur apaisante... Ce marécage veut passer pour ce qu'il n'est pas, ou alors c'est un précieux marécage à préserver du reste du monde. :)

Lucie a dit…

Cette année tu n’as pas posté de photo de ta maison de campagne, et je comprends pourquoi : tu habites à présent dans le marais, Maître Yoda.
Maître de la lumière, oui.

Le dernier film que j’ai vu est "Lake Tahoe", un film mexicain de Fernando Eimbcke, fait de successions de plans fixes qui sont autant de merveilleux décors dans lesquels se déplacent les personnages, dont un jeune homme en quête.
Mise en scène très simple qui m’a ravie, tu t’en doutes : des successions de paysages urbains, garages, palmiers, rues, cabine téléphonique.
A la fin du film, un générique sans fin, comme d’hab pour tout film.

J’ai particulièrement aimé un plan :
Juan arrive en face de chez ses parents, devant le portail. L’éclairage en contre jour projette les barres du portail vers lui. Et cependant, son dos n’est pas totalement dans l’ombre. J’imagine une armée d’éclairagiste derrière l’acteur munis de réflecteurs.

Maître Yoda n’a que faire d’éclaragistes. Tout seul il réalise le film. Il se sert de la brume pour renvoyer la lumière sur les fûts en arrière plan.
Lorsque je saurai faire ça je serai un vrai Jedi !

Commentaire scénarisé par Petit Scarabée

Anonyme a dit…

Lumière merveilleuse sur ce désordre végétal...

Anonyme a dit…

Pffffff.... je suis jalouse.

La classe, maître Maxime.
Signé : Catherine le petit scarabée.

Nathalie H.D. a dit…

Effroyablement difficile, le travail sur la lumière dans un endroit pareil... seulement chez toi, ça marche. Tu es un vrai merlin, l'enchanteur !

PeterParis a dit…

Oui, pour moi aussi, un miracle comme tu arrives à maitriser ombre et lumière !

Anonyme a dit…

Tout le monde dit que la photo est belle. C'est vrai mais moi on m'a tellement engraissé que j'ai explosé.
Et ça, tout le monde s'en fout.

Maxime a dit…

C'est vrai, au fond, qu'il n'est pas si terrible que ça, ce marécage. Mais je suis un peu comme les enfants, pour qui un buisson de bambous au fond du jardin suffit à imaginer la forêt vierge.
Mais en tout cas, un merveilleux endroit pour la bio-diversité. (les poissons y engraissent, c'est sur, mais je ne pense pas qu'ils explosent - plutôt pour eux un parfait endroit pour frayer)

Anonyme a dit…

C'est fou ce qu'on peut faire avec de la lumiere et quelques touffes de poils ;) Magnifique gestion et regard affuté encore une fois.

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