13 novembre 2008

La mare (detail) - the pond (detail)




Prise le 9 novembre à 15H à La Jonchère
Là, je tire un peu à la ligne... mais je dois m'absenter quelques jours, c'est juste pour changer un peu le décor, vite fait.
A bientôt.

17 commentaires:

Rakesh Vanamali a dit…

This picture is marvelous, thanks to the many colors it depicts!

Very well captured!

Cheers

Rakesh

hpy a dit…

Vite fait, bien fait.

PeterParis a dit…

Ca vaut bien la peine de voir en détail! (Encore plus près la prochaine fois?)

Thérèse a dit…

Comme des pierres précieuses étalées sur l'eau...

Lucie a dit…

Une bannière à la myriade d’étoiles multi colorées ondoyant sur fond noir laqué.
Automne et été, mondes aérien et aquatique mêlés.
Tolérance, espoir, bonheur...

namaki a dit…

c'est vraiment joli toutes ces feuilles et en couleurs ça le faut mieux pour moi ! reviens vite ;-)

Algoine a dit…

C'est gentil ce zoom, mais non, je ne suis pas si myope que ça :D

Anonyme a dit…

Vite fait... vite dit .....
très bien fait au contraire : toujours cette broderie miraculeuse....

Anonyme a dit…

Although not totally sharp, the colours make up more than enough.

Dominique a dit…

Superbes couleurs.
Beaucoup de tranquillité dans cette image, je trouve.

Mireille a dit…

C'est toujours aussi beau...et on en prend plein les mirettes!!
Merci pour ce festival de couleurs!

Anonyme a dit…

Beautiful colors!

Cergie a dit…

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

Ô pâle Ophélia, belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle inconnu, fouettant ta chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton cœur entendait la voix de la Nature
Dans les plaines de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers, comme un immense râle,
Brisait ton sein d'enfant trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit, muet, à tes genoux !

Ciel, Amour, Liberté : quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
Et l'Infini terrible effara ton œil bleu.

Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys



Ophélie, d'Arthur Rimbaud (1870)

Algoine a dit…

Y a un cadavre à chercher dessous ? :D
Oh ça y est je deviens presque romantique (si-si !) : c'est là que repose les reste d'Elain D'Astolat, la Dame de Shalott qui mourut en contemplant Camelot...

Algoine a dit…

Tiens, Cergie, je n'avais pas lu ton poème (quel goujat). D'Ophélie à Elaine, il me semble y avoir pas mal de smilitudes...

Maxime a dit…

Bon sang, mais c'est bien sur !
Merci de tout coeur Lucie: ce vert ponctué de couleurs m'évoquait bien quelque chose dans ce contexte mais quoi ? pas les nymphéas, où il me semble que la dominante est le bleu... Et voici que ta citation me renvoie droit à mon adolescence, à un tableau que j'avais oublié mais qui m'avait alors fasciné (peut être vu dans le Lagarde et Michard, en regard du poème de Rimbaud). Rimbaud et Ophélie étaient la clef... et une brève recherche sur internet vient de me permettre de retrouver ce tableau qui m'a marqué : c'est "l'Ophélie" préraphaélite de Millais !
Encore merci pour cette plongée dans mon subconscient. Cela tient de la psychanalyse !

Algoine a dit…

Ophélie, Elaine d'Ascolat, la Belle Dame sans merci... Les préraphaélites se les disputaient toutes. Pour ma part, j'aime beaucoup Waterson...

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