14 décembre 2008

Temps pourri - bad weather




Prise le 14 décembre à 9H30 à Saint-Sulpice Laurière

Ah, les joies de la campagne en hiver : sortir de son lit pour affronter une maison glaciale, et, sous la pluie, courir à la grange chercher du bois, dans l'espoir d'allumer un feu qui, de toute façon, ne réchauffera pas la pièce avant une demi heure, puis, le petit déjeuner avalé le dos aux flammes, descendre au bourg voisin acheter la tourte de pain pour la semaine en traversant les nuages qui s'accrochent aux collines, avec, sur le siège passager, l'APN emporté au cas où, tout de même, il y aurait quelque chose à glaner dans ce déprimant paysage, avant de retourner bien vite s'ennuyer auprès de l'âtre pour le reste de la journée...
PS : en toute honnêteté, je dois avouer que c'est Marie qui a assumé aujourd'hui la première partie du programme, et que, tout bien considéré, nous somme retournés en ville dès midi ;-)

8 commentaires:

namaki a dit…

un paysage déprimant tu dis ? est-ce là que tu habites ? tu as une bien jolie vue ! la brume est belle ... et comment fais-tu pour avoir le cliché en noir et blanc quand on clique dessus ? c'est trop top ! ;-)

hpy a dit…

On chauffe beaucoup dans les chaumières pour faire toute cette fumée!

PeterParis a dit…

C'est beau quand' même! ... et ensuite la neige est tombée?

Algoine a dit…

Ici c'est différent. Point d'humidité aussi réfrigérante, à l'intérieur. Tout est en contraste extrême : du -30° degré dehors et un surchauffage dedans.

La brume est effrayante : comme un esprit pesant, une puissance gigantesque, à laquelle semble résister un irréductible petit village, grâce à un écran protecteur invisible. A moins que les cheminées soient là en fait pour aspirer ce brouillard... Mais à quelle fin ???
De nouveau, en figeant l'instant, la photographie permet les théories les plus magiques. ^^

Lucie a dit…

Une maison glaciale, bien sûr : les murs sont glacés. D’ordinaire ils servent de convecteurs. Lorsque nous partons, nous laissons toujours le chauffage. Sinon le froid ressenti (cet effet porte un nom je ne m’en souviens plus. Idem lorsque la pièce est étroite et les surfaces vitrées proches et grandes) prend le pas sur la chaleur marquée par le thermomètre.
Tu as fini ta tâche, tu n’as plus qu’à purger le chauffe eau au dessus de l’évier pour préparer la maison à hiberner sans bobo jusqu’à l’année prochaine. Ce n’est pas rigolo, c’est toujours dur de tourner les pages même si c’est pour aller habiller de lumière le sapin acheté au super market et de strass les cadeaux.
Tu as froid.
Tu vas aller dire au revoir à ton village banal, qui ressemble en plus ou moins grand à bien d’autres villages. Epinal par exemple dont la coop s’appelait "la Régionale" (les locaux ont été vendus), en face d’elle il y a deux rangées de garages.
Les cheminées se mettent à fumer toutes à la même heure sur tout le territoire le dimanche matin. Seulement, ton village banal c’est ta fourmilière à toi ; tu partages les phéromones de tous "ces gens là".
Hier en quittant Epinal, je suis passée sur la place des Vosges jeter un coup d’œil à l’immense sapin de noël, et dire "à bientôt, j’ai fini ma tâche, mais je reviendrai bientôt..."

Anonyme a dit…

Magnifique avec cette brume

Anonyme a dit…

La brume est merveilleuse, bonne soirée !

Anonyme a dit…

Bonjour
je passe à cet endroit 2 fois par semaine, et 4 fois par semaine le long de la voie ferrée. Je l'ai donc reconnu avant même de lire votre explication.
J'éprouve toujours un grand plaisir à voir vos photos, tout particulièrement lorsque je reconnais des lieux quotidiens (ce qui s'est produit à plusieurs reprises car nous habitons à moins de 10 kms de chez vous).
J'ai remarqué qu'il est plus facile de rattacher vos photos à mon quotidien , que les photos ou même séquences de films prises à Paris, même dans des lieux que j'ai fréquenté assidument.Question d'atmosphère, et de talent sans nul doute
merci à vous
A bientôt et bonne continuation

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