18 mars 2009

calligraphie - calligraphy




Prise le 15 mars à 8H30
Le problème, lorsqu'on s'applique à dessiner des runes elfiques, c'est qu'elles s'empressent de sortir des lignes-guide aussitôt qu'elles sont tracées. Néanmoins, si vous prononcez celle-ci correctement, vous devriez obtenir le nom de l'arbre, sans trop de dommages collatéraux. Pour l'instant, restons prudents, c'est juste l'arbre n°2.

14 commentaires:

Jean-Pierre a dit…

Maxime,
vous nous abandonnez dans l'opacité de brumes mystérieuses...

Anonyme a dit…

I love the simplicity of the different colors of earth guarded by a single tree.

hpy a dit…

Chandelier à sept branches? Faut pas allumer les bougies.

Thérèse a dit…

Un arbre qui pourrait répondre aux aspirations de Myoung Ho Lee lorsqu'il en photographie.

Thérèse a dit…

Bien sur lorsqu'on lit Hélène on ne s'en sort pas autrement...

Cergie a dit…

L'arbre number two est l'arbre de jardin sans doute. Que peux tu avoir ? C'est pas un cerisier, ni un pommier...
(Tu as fait fort sur le désherbant pour supprimer ta pelouse dans ton nouveau coin potager)
J'ai hâte de voir la vache n°2 en tout cas...

Maxime a dit…

Merci Thérèse, car je ne connaissais pas Myoung Ho Lee (Hé oui, j'ai de grands trous dans ma culture picturale). Son approche radicale correspond exactement ce que je tente de faire (moins bien) à la faveur de la brume, avec en plus la notion de cloisonnement. Il va falloir que je pense à recycler tous les draps de chanvre que je tiens de mon arrière-grand-mère et que je vole quelques poteaux téléphoniques pour le cadre. Blague à part, je suis conquis !

pascaline a dit…

Très belle composition.

Anonyme a dit…

Jolis ces dégradés de couleurs

Anonyme a dit…

Splendide arbre. Il est tellement majestueux. On devine les toits des maisons qui se découpent en tout dernier plan. C'est magnifique

Algoine a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Algoine a dit…

Une photo en deux parties avec le sol, compact, lourd, qui semble nous apparaître en strates, comme dans les fabuleuses peintures d'Amadou Bâ qui tranche ainsi la terre pour nous révéler respectueusement les ancêtres enterrés. La deuxième partie est le ciel, l'éther, la légèreté, l'insaisissable, le monde des idées de Beaudelaire et des esprits.
Et en lien, l'arbre dont on devrait voir les racines dans la coupe du sol, mais qui n'apparaissent pas. Qui est noir comme l'encre que tu évoque dans ton titre et qui s'écoule vers le ciel avec ces branches qui n'en finissent pas, qui semblent infinies puisque leurs extrémités sont hors champs. Cependant, les branches d'autres arbres se mêlent de chaque côté aux siennes : pour l'aider à s'élever ou pour l'aider à se tenir sur le sol ?
Car on devine mal le volume de cet arbre d'encre, comme s'il était plat. Et sans volume, on ne peut ressentir sa masse, son poids.
Cet arbre est un spectre. Un arbre fantôme qui s'étire inexorablement vers l'Autre Monde, tout en refusant de quitter le notre, le monde concret, celui des vivants. Il n'est plus que l'ombre de lui-même... Mais de ce fait, comme nombre de fantômes il est aussi une involontaire passerelle entre les deux univers. Et que de chemins offre-t-il avec ses ramures ! :)

Ce qui est étrange c'est son goût pour les sols qui ressemblent à une éponge scotch-britt toute sèche ^^

Anonyme a dit…

Une couche de pistache,
plus une couche de chocolat,
ça fait beaucoup d'acidité
pour un maître-arbre
qui doit encore fleurir!

Anonyme a dit…

Une composition irréelle : où sont le ciel et la terre, cet arbre ne semble être qu'un reflet en surimpression sur un mirage urbain...C'est du grand Maxime...

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