01 novembre 2007

Les prunelliers prise 2 - The blackthorns take 2




Prise le 27 octobre à 17H 30 à Paulhac (Creuse)

Cette haie de pruneliers, je l'ai découverte un matin du printemps dernier, et vous l'avais alors faite partager, ici.
Je viens de la retrouver par un soir d'automne, dans une toute autre ambiance. La procession épouse toujours la pente, et les hauts du Bois des Echelles ferment toujours le paysage de leur masse. Mais l'exubérance du printemps à cédé la place à une douce mélancolie, la gouache remplace l'acrylique. Un été est passé par là, et les premiers fleuris sont les premiers dépouillés.
je m'absente quelques jours. Bon week-end à tous !

I first found this hedge of blackthorns by an early morning of last spring, and I shared the shot I took, here.
I just found it back by an evening of autumn, and the mood is much different. the procession still follows the edge of the slope, and the hights of the Bois des Echelles still enclose the view with their mass. but exuberance of spring has gone and a quiet melancholy took place, gouache takes over acrylic. A summer went by and the first glowing are the first naked.
I'm out for some days. Have a nice weekend, you all !

11 commentaires:

Daniel a dit…

La grisaille a remplacé la chaleur des autre Images !!!!!
Beau paysage tout de même.
Bon week-end maxime.

Anonyme a dit…

Bonnes mini vacances ;o)

lyliane six a dit…

Peut être vas tu retrouver le ciel bleu des autres blogeurs? bon week end prolongé.

Peter a dit…

Oui, différent, mai très beau quand-même!

Anonyme a dit…

j'adore cette succession de plans qui se superposent comme des bandes de papier découpées.
PS: je viens de voir que je suis en lien chez toi
Merci je suis très honorée !

Chamamy a dit…

Une superposition de calques ,des transparences et des opacités ainsi va la vie
Bonnes journées (et de nuits!) de vacances

Anonyme a dit…

Jolie succession de plans. Image tres bien composée. J'aime bcp la tonalité et ce rendu tres doux.

Anonyme a dit…

"Wer sich selbst und andre kennt,

Wird auch hier erkennen :
Orient und Occident
Sind nicht mehr zu trennen.
Sinnig zwischen beiden Welten
Sich zu wiegen, lass' ich gelten ;
Also zwischen Ost- und Westen
Sich bewegen, sei's zum Besten!"

-Goethe-

Lucie a dit…

En effet, différent. Et instructif.
Plutôt que de gouache qui est épaisse, je parlerais plutôt d'encre colorée descendue en guidant la goutte au pinceau telle un lavis. Je n'imagine en effet ni travail sur photoshop ni découpe aux ciseaux pour décor de livre enfantin.
J'imagine une feuille de canson lisse mouillée puis tendue sur une planche à dessin sur laquelle elle a été fixée par du papier collant à humecter en craft.
Cette image n'a pas l'épaisseur que tu obtiens d'ordinaire en jouant avec la lumière du matin.
(Attention, ce n'est pas une critique)

Orient et Occident, Röslein n'a pas tort. D'abord par opposition entre éclairage du matin et du soir (Où st passées les façades qui faisaient de l'oeil. Et on voit bien que ce que je pensais une ombre est dû à une rupture de pente que l'on retrouve. Et puis, bien, l'élargissement de la prise de vue. Pour comparer on aime que ce soit différent, voir sous un autre grand angle).
Il y a bien lgtps que tu n'es allé photographier le soir un paysage. Tu as dc réglé ton horloge (interne) à l'heure d'hiver.
Sur cette estampe limousine, j'aimerais y voir cheminer, juste en dessous des prunelliers, deux petites silouhettes. Le gourou et... son ami. Qui a compris que le gourou n'a pas envie d'enseigner. Qu'il a juste envie de montrer. A nous de comprendre.

Anonyme a dit…

Je découvre votre blog et je l'adopte, les photos, très diversifiées, me plaisent beaucoup.

Maxime a dit…

Je suis excessivement flatté de la visite de Goethe, à travers la médiation, si précieuse de Röslein. Et le grand homme a raison, avec Orient et Occident. La lumière du soir est belle aussi, je la trouve plus dense, mais elle permet moins de jeux.
Et j'avais, bien sur, l'orient en tête, avec la perspective figurée par des plans. C'est un bien ancien procédé... j'ai même un peu honte de m'en resservir -mais le sujet, ici, commandait.
Le gourou chemine dans le paysage, il n'a rien à enseigner tant il est occupé à apprendre lui même une chose tellement simple qu'elle en devient infiniment complexe : seulement regarder.

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